Présents à la
conférence “ Culture, état d’urgence” d’Olivier Poivre d’Arvor, et nous avons
été captivé. Très bien dépeint, mettant d’emblée les points sur les i. En articulant que la culture est vivante, qu’elle
bouge et immigre, Poivre d’Arvor nous fait réaliser qu’il n’est pas de culture
pure. Aussi bien, qu’il faut se situer dans le contexte actuel, ne plus renier
notre présent en croyant que le passé est mieux – ni l’avenir non plus.
Vivons dans notre présent, crise économique ou pas.
Beaucoup d’exemples donnés n’ont pour but que
prouver que le métissage ait toujours eut lieu ; le vol, l’emprunt, la
curiosité de l’autre enrichi la culture. Mettant la culture globale, la globalisation
de la culture sur un piédestal. Preuve à l’appui rien d’autre que des pays
comme la France ou l’Amérique.
Mais l’accroche
de la conférence est rien d’autre que cette phrase que Poivre d’Arvor lance au début,
comme un missile, elle retentit comme un
écho : « la culture devrait être l’acteur salvatrice de la crise
économique ». Réaliste ? Les conjonctures actuels n’ont pas vraiment
freiné la culture, nous expose-t-il ; les livres sont publiés toujours et
les studios hollywoodiens, ou pas, tournent encore. Donc la solution type serait d’investir, plutôt
injecter dans la formation culturelle ; surtout en France ou l’éducation
artistique tertiaire coute. A l’instar de Maurice, dit-il, étant un melting pot
de culture aussi bien que de formation de tout genre. Alors la question locale se pose ;
Maurice se réveillera-t-elle et s’élèvera-t-elle ? Pourrons-nous utiliser
ce Soft Power qui fait tourner les révolutions
silencieuses ?
A l’exception de quelques couacs- certains me
rendent perplexe jusqu'à maintenant -, le sujet fut bien exposé malgré son unilatéralité,
un chouia voici un extrait de mon bouquin
mais pourtant nous nous demandons est-ce vrai ? Pouvons-nous émerger de la
crise dans la grâce de la culture ? Comme une culture de bactéries pouvons-nous
avancer plus fort ?
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